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Le peintre et poète libanais Gibran Khalil Gibran (1883-1931) a dédié l’un de ses poèmes à la danseuse orientale où il raconte qu’une danseuse et ses musiciens furent conviés un jour à
une cour pour danser devant le prince. Charmé par sa danse, il la pria de s’approcher et lui demanda :
« Belle femme, fille de la grâce et de la joie, d’où vient ton art ?
Comment peux-tu maîtriser la terre et l’air dans tes pas,
L’eau et le feu dans ta cadence ? »
La danseuse se baissa devant le prince et dit :
« Votre Altesse, je ne saurais vous répondre mais je sais que :
L’âme du philosophe veille dans sa tête,
L’âme du poète vole dans son cœur,
L’âme du chanteur vibre dans sa gorge,
Mais l’âme de la danseuse vit dans son corps tout entier. »
Comment peux-tu maîtriser la terre et l’air dans tes pas,
L’eau et le feu dans ta cadence ? »
La danseuse se baissa devant le prince et dit :
« Votre Altesse, je ne saurais vous répondre mais je sais que :
L’âme du philosophe veille dans sa tête,
L’âme du poète vole dans son cœur,
L’âme du chanteur vibre dans sa gorge,
Mais l’âme de la danseuse vit dans son corps tout entier. »
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Quand une goutte d’amour jaillie d’un cœur pur tombe sur un sol aride, elle fait éclore la fleur infiniment exquise
du renouveau
La magie du cœur « Rélexions sur l’amour divin »
Dimanche 25 novembre
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15:20
Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge. Ne voyez pas de refuge hors de
vous-même.
Texte yogui
Dimanche 25 novembre
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14:57
L’amour suprême dans sa plénitude est libre Il est pure extase.
La magie du cœur « Rélexions sur l’amour divin »
Dimanche 25 novembre
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14:52
Dans le Viveka Chûdâmani, le sage Shankaracharya pose le sujet en ces termes :
Les objets perçus par les sens engendrent de funestes effets, encore plus redoutables que le venin du cobra. Le venin ne
tue que si le corps l’absorbe, mais ces objets nous détruisent rien que d’avoir heurté notre vue.
Le regard est très puissant. Vous pouvez ne pas avoir faim, mais vous voyez de la nourriture et immédiatement vos yeux
décident : « Ça a l’air très bon. Il est temps de manger ! » Vous n’êtes nullement d’humeur lascive, vous vous sentez bien- même pas esseulés ; mais voilà que passe une
femme ravissante, ou un très bel homme. Vos yeux tombent sur la personne en question et vous dites
: « ça par exemple ! » Vous ne faisiez rien de particulier ! Vos yeux sont juste
innocemment tombés sur set objet en mouvement
Shankaracharya disait : « Le venin ne tue que si le corps l’absorbe, mais ces objets nous détruisent rien que
d’avoir heurté notre vue. » Vous yeux voient, et vous voulez tout ce que vous voyez. L e regard est très puissant.
Dimanche 25 novembre
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14:38
A quoi ressemble le Gange, à haute altitude, à Gangotri, prés de sa sousce, là où fond la neige ? Il est clair comme le cristal, beau étroit et sans
aucune profondeur.
Vous avez l’impression de pouvoir le prendre dans le creux de votre main. Plus loin, quand il se jette dans la mer à quoi ressemble-t’il ? Toujours
clair et beau mais démesurément large, extrêmement profond, vaste comme l’immensité.
Lequel de ceux deux aspects est-il le plus acceptable pour le Gange, celui où il est petit et étroit quoique d’une grande beauté ou celui où il est démesuré
et d’une profondeur inouïe ? Comment s’y est t’il pris pour devenir si immense, si profond, si beau et si serein ?
Plus le Gange descend en torrents rapides, plus il charrie de boues et plus il devient large et profond ; il traverse des étendues innombrables et
atteint finalement le stade où il prend l’apparence d’une immensité fascinante .Entre ces deux extrême, il y a tant de boue, n’est ce pas ?
Il en est de même pour l’homme. Dans son enfance, il est beau et innocent, mais étroit et ignorant. Quand il grandit, il avance en traversant son
environnement pour atteindre le stade final de l’Absolu. Alors pourquoi vous troubler ?
Si votre désir d’avancer reste vivant en vous, il est certain que toutes vos expériences rendront votre vie belle et riche. N’ayez pas peur de faire de
nouvelles expérience .
Les yeux ouverts « Svami prajnanpad »
Dimanche 25 novembre
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13:35
Là où il y a une attirance,
il y a un mouvement. Le mouvement se produit dans le sens de l’attirance. Tout ce qui vient ou est venu vers vous, que ce soit une personne, un incident ou une situation est venu vers vous parce
qu’il (ou elle) a été attiré vers vous.
En d’autres termes, c’est vous qui l’avez attiré, consciemment ou inconsciemment. Un morceau de fer placé à une certaine distance est attiré par un
aimant. De l’extérieur, vous ne pouvez pas voir cette attirance, mais elle est présente en vous.
Un aimant attire le fer et non le cuivre, n’est ce pas ? De même, seul celui que vous attirez vient vers vous. Alors ? Vous devez voir
qu’il vous appartient et l’accepter ; S’il ne vous appartient pas, laissez-le. Si vous êtes incapable, alors à qui est il ? A vous.
Il n’y pas d’autres moyens d’être heureux à part de voir qu’il est « votre », de le considérer comme « votre ». En le regardant
comme quelqu’un d’étranger vous provoquez l’opposition, la peur, la haine, la souffrance, le découragement et les lamentations.
Voyez, faite vôtre, acceptez
Les yeux ouverts « Svami prajnanpad
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